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    Thomas Béraud ou Bérard

    Thomas-Berard Début 1252 - 25 mars 1273
    Nous ne pouvons prendre la date de 1256, ou de 1257, pour l'élection de Thomas Béraud comme Maître du Temple, étant donné qu'en octobre 1252, il apparaît avec ce titre dans un sauf-conduit accordé à plusieurs personnes devant se rendre à Tripoli.

    Il eut un magistère très agité. En avril 1257, Jean de Montfort ratifia les donations faites par son père à Renaud Vichier, Maître du Temple, son prédécesseur. Le 9 octobre 1258, un accord fut passé entre Thomas Béraud, Maître du Temple, Hugues Revel, Maître des Hospitaliers et le Maître des Teutoniques, concernant les contestations qui pourraient être faites sur les biens divers dans les royaumes de Jérusalem, de Chypre, d'Arménie, dans la prphpipauté d'Antioche et le comté de Tripoli.

    Ce magistère est marqué par la fin des Croisés en Terre Sainte. Sous sa maîtrise les Templiers acquirent la place de Sajette, le château de Beaufort en 1260, et, en 1262, la place d'Arsuf. Ces possessions défensives seront reprises par les musulmans de Bendochar: Beaufort en 1268 et Arsuf en 1264. Néanmoins, le 27 mai 1262, un compromis fut signé entre frère Thomas Bérard, Maître du Temple et frère Hugues de Revel, Maître de l'Hôpital, dans lequel les deux Maîtres donnaient tous pouvoirs à Thomas, évêque de Bethléem, légat du Saint Siège, à frère Hermann Helderong grand commandeur du Temple, Geoffroy de Sergines, sénéchal et bailli du royaume de Jérusalem et Guillaume Botron, connétable du royaume, pour mettre un terme aux différends entre les deux ordres. Il en fut de même le 21 mai et le 9 juillet 1262. Thomas Béraud est cité en outre le 31 mai 1270 et le 30 septembre 1264 dans le cartulaire de Nicosie; en 1270, il souscrit à la révocation de l'accord conclu le 27 mai.

    Le continuateur de la chronique de Guillaume de Tyr signale sa mort le 25 mars 1273. Cette date se trouve confirmée par la lettre du 17 mai de cette même année, écrite par Hugues de Revel, Maître de l'Hôpital, à Guy de Dampierre, comte des Flandres.

    Thomas Bérard - 1252-1273

    On ignore les origines de Thomas Bérard (ou Braud, ou Brail). Il est élu Grand-Maître, en octobre 1252, d'un Ordre dont le déclin s'annonce. Dès le départ de Louis IX, les querelles entre Templiers et Hospitaliers ressurgissent. Ils s'affrontent avec une telle violence qu'en 1259, lors d'une bataille, rangée, il ne reste, selon le chroniqueur Matthieu Pâris, aucun chevalier du Temple pour porter dans les places de son Ordre les nouvelles de la défaite.

    Les Templiers qui restent en Terre Sainte appellent les Templiers d'Occident en renfort, afin d'obtenir vengeance. Les Précepteurs des différentes Provinces s'assemblent en Chapitre général et décident d'envoyer aussitôt un contingent de secours.

    Lorsque ces renforts arrivent en Terre Sainte, le conflit avec les Hospitaliers a été suspendu. Les Tartares Mongols menacent les colonies chrétiennes. Ils sont défaits par l'ennemi « traditionnel » de ces mêmes chrétiens, le sultan d'Egypte.
    Puis c'est au tour des Turcomans de déferler en Palestine, en 1259. Le Maréchal du Temple, Etienne de Sissey, leur livre bataille. Il est vaincu. Le Commandeur du Temple et un grand nombre de ses chevaliers sont faits prisonniers. L'Ordre les rachète peu de temps après.

    Il a besoin de tous ses hommes, car un mamelouk, Bibars-el-Bendocdar, qui s'était illustré lors de la bataille de Mansurah, a pris le pouvoir en assassinant le dernier descendant de Saladin et, proclamé sultan d'Egypte, a juré de ruiner et de chasser les Francs.

    C'est la période que choisit le pape Urbain IV pour relever de sa charge Etienne de Sissey, le Maréchal du Temple. On en ignore la cause, mais, pour la première fois de son histoire, l'Ordre tient tête au pape et soutient son Maréchal.

    Urbain IV mort, Clément IV, son successeur, reçoit le Maréchal insoumis, et lui pardonne à condition qu'il vive pendant dix ans comme un simple frère de l'Ordre.
    Bibars-el-Bendoc-dar, surnommé la colonne de l'Islam et le père des victoires, ravage Antioche, se fait repousser par les Templiers et les Hospitaliers réunis devant Saint-Jean d'Acre, se venge en rasant Césarée et Arsur, une place forte tenue par les Hospitaliers. Les soldats sont décapités, les civils déportés en esclavage.

    En 1266, l'année suivante, il ravage les territoires de Tyr, de Tripoli et de Saint-Jean d'Acre. Sur les bords du Jourdain, il assiège la forteresse de Sephed.

    Après la chute de la place forte, il retourne en Egypte. Les Francs se croient provisoirement épargnés; c'est mal connaître la colonne de l'Islam, qui rassemble de nouvelles troupes pour ravager l'Arménie.

    Au retour, il pille à nouveau la Palestine, s'empare de Jaffa (7 mars 1268), fait raser ses fortifications, et n'a qu'à se présenter devant les murailles d'Antioche pour que les habitants qui n'ont pas fui, terrorisés, lui ouvrent les portes en implorant sa clémence. Le père des victoires n'en fait pas moins égorger 17 000, déporter 100 000 et, comme à son habitude, met le feu à la ville.

    Une telle violence indigne l'Occident. Le pape prêche une huitième croisade, à laquelle ne répondent que les rois de France et d'Aragon. Le second envoie une armada en Palestine. Mais la tempête disperse sa flotte, et le roi rebrousse chemin. Ceux de ses soldats qui ont atteint les rivages de la Terre Sainte, ne le voyant pas venir, repartent au bout d'un an sans avoir combattu. Les Templiers et les Hospitaliers sont seuls face à Bibars.

    Louis IX, lui, a choisi de porter les armes en Afrique. Il débarque en 1270 à Tunis pour y mourir, avec le gros de son armée, de typhus ou de choléra.

    Ce déploiement militaire impressionne toutefois Bibars, qui signe une trêve avec les deux Grands-Maîtres en 1272. Le 25 mars 1273, Thomas Bérard meurt.

    Les actes signés par Thomas Bérard

    Acte du 31 mai 1262, Acre.
    Thomas Bérard, Grand Maître des Templiers, promulgue les conditions de l'accord intervenu entre lui et le Grand Maître de l'Hôpital au sujet de divers biens : à Cabor, au Caymont, à La Fève, à Damor, en exécution d'une sentance arbitrale.

    Nos frère Thomas Bérard, par la grace de Deu humble maistre de la maison de la poure chevalerie dou Temple, et nos le covent de cele meisme maison, faisons asavoir à toz ceaus qui sunt et serunt que cum ce fust chose que nos ledit maistre covent, d'un assent et d'une volenté, por le profit et le repos de la crestienté et proprement dou reyaume de Jerusalem et de nos et de nostre maison, por abatre les contens qui ont esté de nos à la maison del Hospital de saint Johan de Jerusalem, et por eschiver ceaus que avenir y peussent ; nos fussiens compromis en l'enorable pere frere Thomas, de l'ordene des Prescheors, par la grace de Deu esvesque de Bethléem et legat de l'apostolial siege (Frère Thomas de Lentino, de l'Ordre des Frères Prêcheurs), et en frere Herteman de Helderong, grand comandeor de la maison del Hospital de Nostre Dame des Alemans ou reyaume de Jerusalem et tenant leu de maistre, et en messire Joffrei de Sergine, senechal et bail dou reyaume deJerusalem, et en messire Guillaume, seignor dou Boutron, et conestable doudit reyaume, si cum en arbitres, arbitrans, arbitreors et amiables compositors haut et bas de toutes quereles, contens et discordes et questions que nos aviens ou aveir poions à la dite maison del Hospital, nos, le dessus nomé maistre et le covent dou Temple, d'un assent et d'une volenté, por nos et por noz successors tenant et porsivant le dit des arbitres dessus motis, quitons et renuncions à vos frere Hugue Revel, honorable maistre de la sainte maison del Hospital de saint Johan de Jerusalem, et à vos le covent de ladite maison del Hospital, recevant por vos por voz successors toz droits, toutes raisons, actions, seignories et dreitures que nos avons ou aveir poions par quelque raison et ocheison que ce soi au casal qui est apelez Cabor, lequel seit en la diocese d'Acre, ou toutes ses apartenances, ses possessions, ses teneures et ses raisons et ses dreitures, quels qu'eles soient, et en quel leu que eles soient.

    Et ceste devant-dite quitance et renumciacion, si cum il est dessus divisé, faisons nos le desus nomé maistre et covent del Hospital por ce que vos ledit maistre et ledit covent del Hospital quités à nos ledit maistre et le dit covent dou Temple et à noz successors toz droits, toutes raisons, actions, seignories et dreitures que vos avié ou aveir poez, par quelque raison et ocheison que ce soit, au Caymont et à la seignorie dou Caymont, et au casal qui est apelez la Fève, et au casal qui est apelez Damor, qui seit en la seignorie de Saette, ou toutes leur apartenances et leur possessions et leur teneures et leur raisons et leur dreitures, quel qu'eles soient et en quelque leu qu'eles soient.

    Et por ce que nos ledit maistre et ledit covent de la maison dou Temple volons que toutes les choses desus dites, si cum eles sunt desus divises, soient tenues et maintenues à toz tens fermes et estables, si com nos ne noz successors ne autre por nos ne por noz successors n'en puissens aler à l'encontre des choses dessus dites ou d'aucunes d'eles, avons nos fait faire cest present privilege et bouler de nostre boule de plomb, empreinte en noz drois coins generals, o la garentie de noz freres, desquels ce sunt les noms:

    Frere Amaury de la Roche: Grand Commandeor ;
    Frere Guillaume de Malai: tenant leu de Mareschal ;
    Frere Gonsalve Martin: Commandeor de la maison d'Acre ;
    Frere Richart le Lop: Drapier ;
    Frere Guillaume de Montaignane: Commandeor de Saette ;
    Frere Bernart de Poais: Commandeors des Chevaliers ;
    Frere Hervi de Lyon: Turcoplier ;
    Frere Symon de la Tor: Chastelain dou Saphet ;
    Frere Guillaume de Vanoz: Chastelain de Chastel Pelerin ;
    Frere Guillaume dou Chaste: Chastelain de Beaufort ;
    Frere Piere dou Cayre, Frere Daubon, nos conpaignons, et plusors autres de noz freres.

    Ce fut fait en Acre, l'an del incarnacion nostre seignor mil et deus cens et sissante et deus, le derain jor dou mois de may.

    « Cet acte était un parchemin scellé sur le repli en lacs de soie ou de corde »
    (Arch. de Malte)


    Un autre acte 31 mai 1262:
    Un autre acte est signé le même jour entre les même personnes à savoir Thomas Bérard, Maître du Temple et frère Hugues de Revel représentant le Sénéchal de l'Hopital et les mêmes témoins:
    C'est accord est la conséquence du même arbitrage que dans la pièce précedente:
    Le Temple renonce à tous ces droits dans la ville et cité de Valenie et de Margat et au coprs:
    « dou maneir que nous aviens en la cité de Saiete avant que Saiete venist à noz mains et le casal Cafarsset, segneurie de Tabarie »

    En échange, l'Hospital abandonne au Temple trois charruées de terre à Cafarlet, un monoir à Saiette, et tous les biens qu'il possède dans les seigneuries de Saiette et de Beaufort, dont Julien, fils de baliau d'Ibelin, était alors seigneur.
    (Arch. de Malte)


    Un autre acte: 18 de délier 1262, Acre.
    Le même promulgue un autre accord intervenu entre lui et l'Hôpital.
    Il s'agit du même arbitrage que celui qui a donné naissance aux précédentes conventions. L'accord porte sur la propriété du casal d'Alme, que les Templiers avaient échangé a Jean de Montfort, seigneur de Toron, et que l'Hôpital revendiquait.

    Ceux-ci, pour rétablir l'union entre les deux ordres, rendent le casal au seigneur de Toron et reprennent les biens qu'ils lui avaient donnés en échange, en attendant l'issue du procès intenté par l'Hôpital audit seigneur de Toron. Il est en outre convenu que si le casal est attribué à l'Hôpital, il le cédera aux Templiers et prendra en échange les biens qui avaient été donnés par eux à Jean de Montfort.

    Voici les témoins qui concourent à cet acte:
    Frère Guillaume de Malay, maréchal ;
    Frère Guillaume de Montignane, grand commandeur ;
    Frère Gonsalve Martin, commandeur d'Acre ;
    Frère Gérart de Bargues, commandeur des chevaliers ;
    Frère HerVé de Lyon, turcoplier ;
    Frère Pierre de Cayres, et frère Gruy d'Aubon,noz compaignons ; Frère Bienvenu, trésorier, et plusors autres frères de nostre maison. (Archives de Malte)

    Thomas Béraut ou Berail

    L'an 1256, Thomas Béraut ou Berail, succéda au grand maître de Vichiers et non pas cet Arnauri qui se trouve dans la liste de du Cange. L'endroit cité par cet auteur prouve bien qu'Amauri fut demandé pour précepteur de France par le pape et le roi Louis, mais nullement qu'il ait été postulé pour grand maitre.
    D'ailleurs Bernard le trésorier, met Thomas Béraut après Renaud de Vichiers: Mourut dit-il frère Renaud de Fichiers, maistre du Temple après liu fu faict maistre frère Thomas Bérail.

    Les peines que Saint Louis, pendant son séjour en Palestine, s'était données pour réunir tous les esprits et les faire Concourir au bien de la cause commune, n'avaient eu qu'un effet très passager. Bientôt après son départ on vit les factions se renouveler. Les Hospitaliers et les Templiers, ayant pris des partis opposés dans celles des Génois et des Pisans, se trouvaient continuellement dans un état de guerre entre' eux.

    L'an 1259, ils en vinrent à une bataille si sanglante qu'il n'en échappa qu'un seul chevalier du Temple. (Mathieu Paris). La nouvelle de ce désastre étant arrivée en France, les précepteurs des Templiers y assemblent un chapitre général pour aviser aux moyens de réparer la perte qu'ils avaient faite. Plusieurs membres de l'ordre, en conséquence de la délibération qu'on avait prise, s'embarquent pour la Palestine, et l'on préjuge bien qu'ils n'y portèrent pas des dispositions pacifiques envers les Hospitaliers. Mais à leur arrivée en ce pays, ils y trouvèrent des affaires qui les obligèrent de suspendre leurs inimitiés. Les Turcomans étaient entrés dans la Terre Sainte qu'ils ravageaient. Les Templiers s'étant joints aux troupes du pays, livrèrent inconsidérément une bataille à ces barbares qui les mirent en déroute, et firent un grand nombre de prisonniers, (Gurtler Histoire Templar, p. 322). Cet orage passé, un autre lui succéda.

    L'an 1263, Bibars ou Bondochar, sultan d'Egypte, vint à la tête de trente mille chevaux, le 14 avril 1263, se présenter devant Saint Jean d'Acre. Mais la valeur des Templiers et des Hospitaliers l'obligea de se retirer après avoir fait des dégâts autour de la place, (Sanut).

    L'an 1264, le pape Urbain IV, indisposé Contre Etienne de Sissi, maréchal des Templiers, le prive de sa charge: entreprise inouïe Jusqu'alors. Etienne de Sissi fait à ce sujet de très humbles remontrances au pape qui pour toute réponse l'excommunie comme un rebelle. L'ordre prend le parti du maréchal, Urbain meurt sur ces entrefaites. Clément IV, son successeur absout de Sissi, après avoir réprimandé ses supérieurs.

    L'an 1266, les Templiers, assiégés dans Saphad, par Bibars, sont obligés de se rendre après quarante deux jours de siège. Cette place située entre Acre et Damas, venait à peine d'être achevée, après avoir coûté plus de douze cent mille besants pour sa construction. Ce fut par la trahison du chevalier Livon, syrien de naissance, qui en était châtelain, que les Chrétiens la perdirent. Car au lieu d'encourager les assiégés à faire bonne et vigoureuse défense, ce traître, qui s'entendait avec le sultan, rompait toutes les mesures que l'amour du devoir leur inspirait, et ne cessait de les porter au découragement en les menaçant des plus grands malheurs, s'ils s'obstinaient à se défendre. La Chronique de Saint Martin de Limoges date la prise de Saphad du jour de Saint Christophe (25 juillet) Bibars, contre un des articles de la capitulation, propose aux habitants l'alternative du changement de religion ou de la mort, et ne leur donne que jusqu'au lendemain pour se décider. Le prieur du temple de Saphad assisté de quatre franciscains, passe la nuit à exhorter la garnison et les bourgeois au martyre. Dieu bénit les efforts de son zèle. De trois mille hommes qu'ils étaient, (M. de Guignes dit environ six cents), il n'y en eut que huit à la tête desquels était le châtelain Livon, qui apostasièrent ; tous les autres eurent la tête tranchée.

    L'an 1268, Bibars, enlève aux Templiers le château de Beaufort, et la plupart des places qu'ils avaient sur les confins de l'Arménie.

    L'an 1270, les succès étonnants de ce prince occasionnent, une nouvelle croisade. Quantité de chevaliers italiens français et siciliens, suivis d'un grand nombre d'autres personnes, accourent en Palestine. Malgré ce renfort, la Terre Sainte en 1271, se trouve bientôt sans autre secours que celui des chevaliers.

    L'an 1273, le grand maître Béraut meurt le 25 mars, suivant Bernard le trésorier, Il est qualifié d'homme sage dans une lettre des Orientaux au roi de Navarre. C'est à lui néanmoins qu'on imputa, lors de la condamnation des Templiers sous Philippe le Bel, d'avoir introduit dans l'ordre la coutume de renier J. C., quand on voulait y entrer, et cela disait-on, parce qu'ayant été fait prisonnier, a la prise de Saphad, il n avait obtenu sa liberté qu'à cette condition, (Du Puy Histoire des Templiers, p 20).
    Sources: L'Art de Vérifier les Dates des Faits Historiques. Tome Cinquième, Paris - 1818. Par David Bailie Warden, Saint-Allais (Nicolas Viton), Maur François Dantine, Charles Clémencet, Ursin Durand, François.

    Guillaume de Beaujeu

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